LE LIBAN : UN ÉTAT AU BORD DE LA FAILLITE
Crise financière sans précédent, blocage des institutions, corruption des élites, explosion sur le port de Beyrouth durant l’été 2020, pandémie mondiale du COVID-19, explosion de la pauvreté…
La totalité de la population libanaise est touchée, mais plus particulièrement les populations les plus vulnérables : Libanais pauvres et réfugiés syriens et palestiniens, qui en subissent de plein fouet les conséquences.
Selon un diagnostic réalisé par le MSL suite à la catastrophe, environ 80% des habitants des quartiers de Bourj Hammoud et de Sin-El-Fil déclarent un ou plusieurs troubles indicateurs d’un stress post-traumatique, comme la perte de sommeil, des cauchemars récurrents ou la peur qu’une autre catastrophe puisse se produire à tout moment. Ces troubles viennent s’ajouter à ceux provoqués par la guerre, pour les réfugiés syriens très présents à Beyrouth.
AUJOURD’HUI, LES ENFANTS SOUFFRENT DE L’ABSENCE DE CONTINUITÉ PÉDAGOGIQUE
L’explosion du port de Beyrouth a eu des conséquences certaines sur la scolarisation des enfants. Les écoles ont été fermées pendant de longs mois suite à cette catastrophe provoquant de multiples conséquences comme l’absence d’éducation, la progression de la pauvreté et des tensions familiales.
Les enfants des communautés les plus vulnérables sont les premiers touchés.