« Le Liban n’en finit pas de subir les effets de l’effondrement économique et financier survenu fin 2019 et que la Banque Mondiale qualifie de « l’une des pires crises au monde depuis 50 ans« . L’appauvrissement général de la population, la chute dramatique du pouvoir d’achat, la dépréciation de la monnaie nationale et la destruction des filets de protection sociale due à la faillite de l’Etat ne sont que la partie visible de l’iceberg.
La crise économique libanaise a provoqué une régréssion des indicateurs sociaux et sociétaux dont l’une des manifestations est la forte hausse des mariages précoces. Une étude récente effectuée par ue association appelée le « Rassemblement féminin démocratique libanais » indique que le mariage des mineurs de deux sexes s’élevait en 2023 à 20 % des moins de 18 ans, contre 6 % en 2016 selon les chiffres fournis à l’époque par l’UNICEF. 87 % des mariages précoces concernent les jeunes filles »
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