Six mois après l’explosion de Beyrouth, le « Liban a sombré dans une grande pauvreté »

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© Care : Ibrahim, 6 ans, et Mathab, 9 ans, ne mangent rien d’autre qu’un peu de pain dans du thé sucré depuis le début du confinement au Liban, affirme l’ONG Care.

« Crises financière, politique, sociale, économique et désormais sanitaire. Six mois après l’explosion survenue dans le port de Beyrouth qui a fait plus de 200 morts, le pays est à genoux. Les ONG lancent un cri d’alarme.

« Nous sommes dans un cauchemar dont on aimerait bien se réveiller », se désole Patricia Khoder, porte-parole de l’ONG Care International Liban et habitante de Beyrouth, contactée par France 24. La situation est de pire en pire, on ne voit plus la fin du tunnel. »

Six mois après les deux explosions dévastatrices du 4 août au port de Beyrouth qui ont fait plus de 200 morts, plus de 6500 blessés et contraint 300 000 personnes à devoir quitter leur foyer, la situation n’a fait qu’empirer, d’après l’ONG Care, présente sur place. La double déflagration a dévasté des quartiers entiers de Beyrouth, balayant habitations, hôpitaux, écoles et obligeant de nombreuses entreprises à fermer en pleine crise économique. »