Par Jana DHAYBY avec Bachir EL-KHOURY à Beyrouth (Agence France Presse).
À Tripoli, la grande ville du nord du Liban, des affrontements ont opposé les forces de sécurité à des manifestants hostiles au confinement, lundi et mardi soir. Dans le pays en crise, la pauvreté et la faim sont plus à craindre que le coronavirus.
Malgré un confinement strict et un bond sans précédent des contaminations au Covid-19, Omar Karhani ouvre chaque jour son magasin de primeurs à Tripoli. Car dans le Liban en crise, la pauvreté et la faim sont plus à craindre que le coronavirus.
Les autorités ont imposé jusqu’au 8 février un couvre-feu permanent et une fermeture des commerces, uniquement autorisés à livrer à domicile, pour enrayer une progression exponentielle des cas de Covid-19 et soulager les hôpitaux saturés. Le petit pays de 6 millions d’habitants a recensé jusqu’ici 285 754 cas, dont 2 477 décès.